L’été où je suis devenue vieille / Isabelle de Courtivron

Suggestion : récit personnel

L’autrice, au début de la septantaine, se sent soudain vieillir. Ses capacités physiques diminuent et c’est l’occasion de se poser quelques questions sur son passé et sur les années qui lui restent à vivre. Tiens ? On lui cède la place dans les transports en commun, elle doit se faire opérer de la cataracte, ses pieds lui font mal, elle maigrit, elle s’empêtre face aux nouvelles technologies… Et cependant sa vie a été bien remplie ! Elle était professeure de lettres dans une université américaine, elle a milité pour le MLF, a passé quelques temps dans les mouvements hippies durant sa jeunesse. Ses souvenirs affluent…

Chaque chapitre se concentre, avec un certain humour, sur un problème qu’elle rencontre au présent : les amitiés féminines, l’avenir de la jeunesse qu’elle ne comprend plus… Elle ne se lamente pas mais constate simplement les effets de l’âge, le retour de la dépression qu’elle croyait avoir jugulée.

Elle nous parle aussi des écrivaines qui ont forgé son militantisme féminin. Bref, elle fait un bilan de vie, elle met de l’ordre dans ses papiers, pense à son testament…

Pas drôle me direz-vous ! C’est assez vrai que l’autrice semble assez pessimiste, réaliste diront d’autres. A chacun·e de voir, selon ses propres critères. Cela reste un témoignage parmi d’autres, un arrêt sur image…

“La vieillesse est un naufrage”, disait le grand Charles (De Gaulle). Et vous qu’en pensez-vous ?

(Colette)

 

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